CMS français vs internationaux : pourquoi le "Made in France" doit être un choix stratégique

CMS français vs internationaux : pourquoi le "Made in France" doit être un choix stratégique

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En 2025, lorsqu’une entreprise française décide de créer ou de refondre son site internet, une question cruciale revient toujours : quel CMS choisir ? Dans l’immense majorité des cas, les noms qui surgissent spontanément sont WordPress, Shopify ou Wix. Ces solutions internationales se sont imposées comme des standards. Leur notoriété est telle qu’elles paraissent incontournables. Beaucoup d’entreprises font d’ailleurs ce choix par automatisme, sans même envisager qu’il existe d’autres options.

Cette situation a des implications majeures. Derrière un site web, il n’y a pas seulement du code, des fonctionnalités et des plugins. Il y a des données, de la valeur économique, de l’innovation et des emplois. Choisir un CMS, c’est donc aussi décider où vont les flux financiers, qui contrôle les données et quelle industrie l’on soutient. Croire que "sur internet, l’outil utilisé n'a pas de nationalité" est une erreur.

Chez Kiubi, nous défendons une conviction : le choix d’un CMS n’est pas un détail technique. C’est un acte de souveraineté numérique. Et surtout, c’est une décision qui peut contribuer à renforcer ou affaiblir notre tissu industriel numérique. Voilà pourquoi nous affirmons que le "Made in France" DOIT faire la différence.

Shopify : anatomie d'un succès mondial

Pour illustrer la prédominance des acteurs étrangers sur le marché français, Shopify s'impose comme l’exemple le plus pertinent : il représente sans doute la solution internationale la plus complète et la plus populaire en France. Son succès incontestable en fait le parfait symbole de la dynamique que nous souhaitons analyser.

Fondée en 2006 au Canada, la plateforme est née d’un projet presque anecdotique : une boutique de matériel de snowboard en ligne. Ses fondateurs, insatisfaits des solutions disponibles à l’époque, ont créé leur propre système. Dix-neuf ans plus tard, Shopify est devenu un géant planétaire de l’e-commerce, utilisé par des millions de sites dans le monde entier.

En 2024, Shopify a généré plus de 8 milliards de dollars de revenus. Pour comparer, Dassault Systèmes, fleuron français du logiciel, a réalisé la même année environ 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Autrement dit, une entreprise née d’un projet de boutique en ligne au Canada pèse aujourd’hui davantage qu’un leader industriel français, fondé en 1981 et coté au CAC 40.

La plateforme a su séduire aussi bien des artisans qui se lancent que des marques mondiales, grâce à une formule simple : simplicité d’utilisation, puissance technique, écosystème d’applications riche et marketing agressif. Shopify est devenu un réflexe pour beaucoup de créateurs d’entreprises qui veulent vendre leurs produits en ligne.

Il serait absurde de nier ses qualités. Shopify est une solution robuste, capable de propulser des projets de toutes tailles. Elle permet à une petite entreprise d’être opérationnelle rapidement et à une grande marque de gérer un trafic mondial. Elle est, sur le plan technique, l’une des réussites les plus impressionnantes du numérique des vingt dernières années.

Cependant, il est important de comprendre l'impact de ce choix sur notre économie. Lorsqu'une entreprise française opte pour Shopify, elle participe au succès d'une entreprise canadienne. Naturellement, la valeur créée – via les abonnements, les commissions et les applications – profite principalement à sa maison mère.

Ce modèle économique, courant chez les géants de la tech, concentre les revenus et les emplois hautement qualifiés dans leur pays d'origine ou leurs sièges régionaux, limitant de fait les retombées directes pour la France. Sans remettre en cause sa réussite, ce succès illustre la dépendance croissante de nos entreprises à des outils étrangers et pose la question de la vitalité de notre propre filière numérique.

Et Shopify n’est pas seul : Wix (Israël), Squarespace (États-Unis), Webflow (États-Unis), BigCommerce (États-Unis), Ecwid (États-Unis / Russie), etc. participent à la même dynamique. L’écosystème international du CMS est puissant, structuré et conquérant.

Pourquoi les entreprises françaises choisissent-elles des CMS étrangers ?

La question mérite d’être posée : pourquoi, alors même qu’il existe des alternatives françaises, les entreprises choisissent-elles massivement des CMS étrangers ?
  1. L'expérience utilisateur : il faut le reconnaître, des plateformes comme Shopify offrent une expérience utilisateur soignée et une grande richesse fonctionnelle. La promesse de "lancer sa boutique en quelques clics" est un argument efficace, surtout auprès de dirigeants qui veulent aller vite et qui ne mesurent pas toujours les implications à long terme (dépendance, frais cachés, etc.)
  2. La puissance marketing : ces plateformes disposent de budgets colossaux pour se rendre incontournables. Ils investissent massivement dans la publicité en ligne, le marketing de contenu, multiplient les partenariats avec des influenceurs et installent dans l’esprit des décideurs l’idée qu’ils sont les standards du marché
  3. Un biais culturel : beaucoup d’entreprises françaises associent le fait qu’une solution soit internationale à une garantie de qualité. À l’inverse, les solutions locales sont souvent perçues comme moins fiables ou moins évolutives. Ce réflexe explique pourquoi même des (grandes) marques qui fondent leur image sur le "Made in France" choisissent de confier leur infrastructure numérique à Shopify
À ce biais s’ajoute une réalité structurelle : en France, l’industrie numérique s’est largement tournée vers les services et l’intégration, plutôt que vers la création de produits logiciels scalables. Notre écosystème valorise les agences, les ESN, les SSII, le conseil, bien plus que les éditeurs. Résultat : créer ou soutenir un produit comme un CMS SaaS indépendant reste marginal, presque contre-culturel !

L’anecdote est révélatrice. Au début des années 2010, alors que nous lancions notre API en croyant à un modèle SaaS ouvert, le scepticisme de certains confrères français était palpable. Dans le même temps, Shopify développait son API et investissait 1 million de dollars uniquement pour financer des développeurs et enrichir son App Store. La différence n’était pas seulement technique : elle était culturelle et économique. Là où la France doutait, le Canada investissait massivement.

Enfin, il y a un autre facteur clé : la relation entre éditeurs français et agences web/ESN. Trop souvent, les acteurs français du service voient les éditeurs français comme des concurrents. Un CMS SaaS français indépendant est perçu comme une menace, car il structure une partie de la valeur et réduit la dépendance aux prestations sur-mesure. À l’inverse, Wix ou Webflow ne sont pas vus comme des rivaux : étant étrangers et massifs, ils apparaissent "neutres", sans crainte pour les agences d’entrer en concurrence directe avec eux.

Cette logique est parfois poussée à l'extrême : on assiste à certaines situations ubuesques où certains éditeurs de logiciels, se revendiquant pourtant "Made in France", préfèrent intégrer une brique e-commerce entièrement développée par un acteur étranger plutôt que de collaborer avec un autre éditeur français spécialisé.

Ce contraste est frappant avec l’Amérique du Nord. Là-bas, Shopify a bâti sa réussite sur son écosystème de partenaires. Les agences et développeurs ne l’ont jamais perçu comme un concurrent, mais comme une opportunité de croissance. Shopify a financé son réseau, investi pour ses partenaires et créé un cercle vertueux. En France, au contraire, le réflexe de protection court-termiste a fragilisé l’ensemble de la filière

💡 Cette concurrence internationale est nécessaire. Elle nous pousse à nous remettre en question, à innover constamment et à nous aligner sur les plus hauts standards de qualité pour rester compétitifs. S'il est important de rappeler cette évidence, ce n'est cependant pas le sujet de cet article.

Prestashop : histoire d'un champion français

Pour comprendre l'écosystème français, il faut rappeler qu'il a aussi su créer des succès majeurs. La naissance de Prestashop en 2007, qui a connu une reconnaissance mondiale, ne vient pas de nulle part : elle s'inscrit dans la lignée de projets open source influents comme SPIP (2001) et Dotclear (2002).

Il faut se souvenir du contexte : au milieu des années 2000, osCommerce, pionnier de l’e-commerce open source, s’essoufflait. Prestashop a su arriver au bon moment avec une interface moderne, une communauté dynamique et un modèle open source qui séduisait autant les commerçants que les développeurs.

Son adoption a été massive. Les agences web et ESN ont fait de Prestashop leur outil de référence : elles pouvaient l’installer, l’adapter, développer des modules, facturer de l’intégration et de la maintenance. Pour elles, Prestashop n’était pas un concurrent, mais une opportunité. Il ouvrait un champ presque infini de prestations autour du logiciel, contrairement à un CMS SaaS qui centralise l’infrastructure et réduit l’espace pour des développements spécifiques.

C’est aussi pour cela que Prestashop a si bien marché en France : il s’inscrivait parfaitement dans une industrie numérique tournée vers le service et l’intégration, plus que vers la création de produits.

Pendant de nombreuses années, Prestashop a été la solution e-commerce la plus utilisée en France, un succès indéniable. Cependant, la tendance s'est inversée. Aujourd'hui, si Prestashop conserve une base historique solide, Shopify commence à le rattraper et à le dépasser sur les nouvelles créations de boutiques. C'est un succès français réel et durable, mais il est désormais sur la défensive face à la puissance marketing et à la simplicité du modèle SaaS de son concurrent canadien.

Il révèle aussi une fragilité : notre pays dispose aujourd’hui d’un savoir-faire solide mais il faut davantage le transformer en réussites visibles. Alors que Shopify a entraîné derrière lui tout un écosystème nord-américain, la réussite de Prestashop reste une quasi-exception en France.

Cette fragilité est d'autant plus visible que nos champions nationaux peinent à rester indépendants. En 2021, Prestashop a rejoint le groupe MBE Worldwide, d'origine américano-italienne. La même année, un autre acteur français important du e-commerce – mais plus discret que Prestashop – Proximis, était racheté par Planet, une société de paiement internationale co-détenue par le fonds d'investissement américain Advent International. Ces rachats successifs de nos trop rares pépites technologiques par des acteurs étrangers illustrent la difficulté pour la France de conserver sa pleine souveraineté sur ses propres succès.

La souveraineté numérique : un enjeu politique et économique majeur

Disons le clairement : le choix d’un CMS est un choix autant politique qu'économique. Derrière chaque site internet, il y a des données, des flux financiers, des emplois. Choisir Shopify, Wix ou Webflow, c’est enrichir une entreprise étrangère. Choisir un CMS français, c’est soutenir notre économie numérique.

L’analogie avec les circuits courts est parlante : acheter des produits locaux permet de soutenir les producteurs de proximité et maintient l’activité économique ainsi que les investissements sur le territoire. À long terme, c’est tout un écosystème qui se renforce. Le numérique fonctionne de la même manière. À chaque fois qu’une entreprise française choisit une solution étrangère plutôt qu'une solution locale, elle renforce un acteur dominant et affaiblit la filière française.

Le numérique est une industrie stratégique. Comme l’énergie, l’automobile ou l’aéronautique, il conditionne notre autonomie et notre souveraineté. Renoncer à développer et soutenir nos propres outils, c’est accepter une dépendance dangereuse. C’est se priver d’une maîtrise essentielle sur des infrastructures qui structurent déjà notre économie.

💡 La souveraineté numérique, ce n'est pas du protectionnisme ! La souveraineté que nous défendons est une souveraineté de maîtrise et d'équilibre. C'est la capacité pour un écosystème national de conserver ses compétences clés, de maîtriser ses infrastructures critiques et de garantir que la valeur qu'il génère profite équitablement à son propre développement.

Quelles clés pour développer l’écosystème des CMS français ? 

La question de la valorisation de nos CMS est centrale. Après des années passées au cœur de cet écosystème, on ne peut que constater que la dynamique économique et culturelle n'a pas permis à la France de faire émerger des champions à la même échelle que l'Amérique du Nord, mais ce constat ne doit pas occulter une réalité essentielle : un savoir-faire français solide, diversifié et durable existe.

Depuis près de vingt ans, des acteurs comme Kiubi se développent et innovent. L'écosystème français est riche d'alternatives performantes, qu'il s'agisse de plateformes SaaS spécialisées ou de solutions open source puissantes et flexibles. La France a toujours su produire des technologies de grande qualité. Ces solutions, conçues et maintenues sur notre territoire, offrent des réponses parfaitement adaptées aux spécificités de notre marché.

Le problème réside dans la "faible" pénétration que toutes ces technologies françaises cumulent sur notre propre territoire, face à la position dominante de quelques acteurs étrangers. Le véritable enjeu n'est donc pas de créer un savoir-faire – il existe déjà – mais de faire en sorte que les solutions françaises soient systématiquement considérées dans le choix final.

La question qui en découle est donc simple : que faire, concrètement, pour que notre écosystème puisse prendre toute sa place ?

Une prise de conscience des entreprises

Les dirigeants doivent comprendre que leur choix de CMS n’est pas neutre. Qu’en préférant des solutions étrangères, ils contribuent, souvent sans en avoir conscience, à affaiblir la filière française. Il faut expliquer, pédagogiquement, que le numérique est une industrie comme une autre, et que soutenir les acteurs locaux est un choix stratégique. Il y a une incohérence fondamentale à vouloir promouvoir son savoir-faire local tout en confiant son infrastructure numérique à un acteur étranger. Ce soutien n'est pas qu'un choix marketing, c'est une décision de cohérence et de survie à long terme pour l'ensemble du tissu économique.

L'éducation et la formation

Les décideurs doivent être formés aux enjeux de la souveraineté numérique. Trop souvent, ils choisissent une solution étrangère par méconnaissance, sans mesurer les implications à long terme. Ce réflexe s'ancre malheureusement dès l'apprentissage : après toutes ces années, les solutions françaises peinent encore à trouver leur place dans les programmes de formation. Les écoles de commerce et d'ingénieurs ont un rôle crucial à jouer pour sensibiliser les futurs cadres à ces questions et pour intégrer la connaissance de l'écosystème numérique français dans leurs cursus.

Une responsabilité collective

Les institutions (BPI France, pôles de compétitivité), les associations professionnelles, les agences web, les développeurs doivent eux aussi jouer leur rôle pour mettre en avant les CMS français, pour leur donner de la visibilité et pour rappeler qu’il existe des alternatives viables. Un label "Numérique de Confiance" ou des appels d'offres publics favorisant les solutions souveraines seraient des signaux forts.

L'exemplarité de la commande publique

L'État et les collectivités ont un rôle moteur à jouer. Ils ne peuvent pas prôner la souveraineté numérique d'un côté et confier leurs propres infrastructures à des acteurs étrangers de l'autre. L'exemplarité est la condition de la crédibilité. La commande publique doit intégrer des critères de souveraineté clairs et favoriser systématiquement les solutions françaises ou européennes lorsque celles-ci existent et sont pertinentes. C'est un levier puissant pour soutenir notre filière numérique et envoyer un signal fort aux entreprises privées.

Notre engagement en tant qu'éditeur

Notre rôle, en tant qu'éditeurs français, est d'être un moteur de ce changement. C'est à nous de prendre notre bâton de pèlerin, d'aller à la rencontre des entreprises pour les sensibiliser, de collaborer avec les écoles pour y faire connaître nos solutions, et de travailler avec les agences pour construire un écosystème de confiance. La souveraineté ne doit pas être un prétexte, mais une exigence qui nous pousse vers l'excellence. Notre promesse est donc double : continuer à développer des solutions performantes et compétitives, et jouer pleinement notre rôle d'acteur engagé pour, tous ensemble, redonner sa juste place à la filière numérique française sur son propre marché.

Au-delà d'un concept : les avantages concrets d'une solution locale

La question de la souveraineté numérique n’est donc pas théorique. Elle est au cœur de la réalité quotidienne des entreprises et se traduit par des avantages stratégiques concrets. Choisir une solution française, c'est opter pour un partenaire qui offre des garanties difficiles à obtenir de la part des géants internationaux.

La maîtrise des données et la conformité réglementaire

Le premier pilier de la souveraineté est le contrôle des données. Lorsqu'une entreprise française choisit une plateforme nord-américaine, ses données sont généralement stockées sur les serveurs européens d'un fournisseur de cloud américain. Cependant, cette localisation en Europe n'offre pas une protection complète. En vertu de lois extraterritoriales comme le CLOUD Act américain, le fournisseur de cloud peut être contraint de donner aux autorités américaines l'accès à ces données, et ce, même si elles concernent des citoyens européens. À l'inverse, un CMS français garantit un hébergement en France, une conformité native avec le RGPD et une adaptation constante à la législation française. C'est une assurance de sécurité et de tranquillité juridique.

La proximité humaine et un support qui comprend vos enjeux

La souveraineté, c'est aussi la qualité de la relation humaine. Avez-vous déjà essayé de résoudre un problème complexe via le chatbot d'un géant américain ? Un CMS français offre un support client en français, direct et compétent. Les interlocuteurs ne se contentent pas de suivre un script : ils connaissent le contexte du marché français, les habitudes de consommation locales, les transporteurs nationaux et les solutions de paiement plébiscitées en France. Cette compréhension fine est un gain de temps et d'efficacité inestimable au quotidien.

L'indépendance technique et la maîtrise des coûts

Les plateformes internationales séduisent par leur "simplicité" apparente, mais celle-ci cache souvent une prison dorée. Leur écosystème fermé crée une forte dépendance : une fois engagé, il est difficile et coûteux d'en sortir. De plus, le modèle économique repose souvent sur un abonnement de base auquel s'ajoutent des commissions sur chaque vente et une multitude d'applications payantes indispensables. Le coût total de possession (TCO) explose rapidement. Un CMS français avec un modèle économique transparent (sans commission, par exemple…) permet de garder la maîtrise de son budget et de son indépendance technologique à long terme.

La responsabilité écologique et l'empreinte carbone réduite

Enfin, la souveraineté a une dimension environnementale. Héberger son site en France, c'est bénéficier d'un mix énergétique largement décarboné, l'un des plus vertueux au monde. C'est aussi réduire la distance que les données parcourent, diminuant ainsi la latence et la consommation d'énergie. Pour une entreprise soucieuse de son bilan RSE, le choix d'un partenaire local est un acte cohérent et responsable.

En somme, la souveraineté numérique n'est pas une contrainte, mais une opportunité : celle de choisir la sécurité, l'efficacité, la maîtrise et la responsabilité.

Kiubi : une alternative française, différente des géants américains

Chez Kiubi, nous ne prétendons pas être un "Shopify français". Notre positionnement est différent. Kiubi est un CMS SaaS, pensé avant tout pour les entreprises françaises. C’est une plateforme complète, qui permet de gérer aussi bien des sites e-commerce que des sites institutionnels, associatifs ou corporate. D’ailleurs, près de deux tiers des sites créés sur Kiubi ne sont pas des sites marchands.

Notre modèle économique est clair et transparent : nous ne prenons aucune commission sur les ventes. Là où de nombreuses plateformes prélèvent un pourcentage sur chaque transaction, Kiubi propose un abonnement fixe, quelle que soit l’activité de l’entreprise.

Nous travaillons avec des institutions, des associations, des collectivités qui exigent un hébergement en France. C’est pour elles une condition indispensable de sécurité et de conformité. Mais c’est aussi un choix de cohérence : collaborer avec un acteur local, qui comprend leurs besoins et leur contexte.

Nous défendons une relation de proximité. Là où les plateformes anglo-saxonnes fonctionnent à l’échelle mondiale, dans une logique de volume, nous travaillons dans une logique de partenariat. Nous accompagnons nos clients au quotidien, en français, avec une compréhension fine de leurs attentes.

Kiubi est un CMS "Made in France", conçu et hébergé en France, soutenu par une équipe française. En choisissant Kiubi, les entreprises ne choisissent pas seulement une solution technique. Elles choisissent un partenaire local, engagé dans la défense de la souveraineté numérique et dans le soutien à l’économie française.

Le choix d'un CMS : une décision stratégique

Shopify, Ecwid ou Squarespace sont d’excellents outils, il serait absurde de le nier. L'objectif de cette réflexion n'est pas de dire qu'il faut écarter les solutions étrangères. Il est d'insister sur un point essentiel : le choix d’un CMS ne peut pas se réduire à un réflexe ou à des considérations purement techniques.

C’est une décision stratégique qui a des conséquences sur vos données, vos coûts à long terme et sur la vitalité de l'écosystème numérique français.

Notre conviction est simple : avant de choisir par défaut une solution de renommée internationale, il est indispensable de prendre le temps de la comparaison. Mettre en concurrence les acteurs, qu'ils soient mondiaux ou français, c'est se donner la chance de faire un choix véritablement éclairé. 

Et si, demain, au lieu de suivre un automatisme, les entreprises françaises faisaient le choix de la curiosité ? Celui de découvrir et de considérer aussi leurs propres champions numériques.

Car choisir une solution française, ce n’est pas un repli. C’est un choix moderne, compétitif et cohérent. C’est décider de conjuguer performance, maîtrise et responsabilité, tout en participant à renforcer un écosystème numérique qui nous concerne tous.



Contexte économique et parts de marché : Enjeux réglementaires et souveraineté : Impact environnemental du numérique :

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